Après le trail de l'Antimoine en Vendée, auquel avait participé Francis hier, les Corsica Potes se sont retrouvés ce matin à l'occasion de la journée du patrimoine et ils avaient choisi de visiter un symbole en matière de monument hystérique, le barrage de la Touche-Poupard. Seul Jean-Cam était absent : n'ayant pas bien compris le message (du fait de son âge, il est un peu dur de la feuille), il était parti à la messe pour rentrer dans les ordres, toujours avec l'habit d'prêtre comme à son habitude, pensant que c'était la journée du "partir moine" ... 

Quelques amis, passionnés d'histoires et de culture, nous ont accompagnés dans cette découverte des nombreux trésors architecturaux du barrage : Lapin/Dav et Chaton/Stef du réputé team X-Men, Jérôme des 12-14 et Gaylor, star du football en pleine reconversion vers la course nature.

A signaler que parmi les Potes, c'était aussi le quasi come-back du Negrito, en préparation pour les Templiers, et surtout à la recherche de bonnes sensations sur les sentiers, après de longues semaines sans pratiquer. A signaler que pendant cette longue coupure, et pour garder de bons réflexes stomacaux, il a dû s'astreindre à un sévère régime bi-quotidien à base de houblon, anis, malt, sucre de canne. Pas facile, mais efficace, car on a pû constater que le gars avait retrouvé de bonnes cuisses et un sacré coup de poignet (voir dernière photo).

Quant à notre visite patrimoniale, la balade s'est effectuée dans la rosée fraîche du matin autour du lac et du barrage, splendide vestige de l'époque gallo-romaine en Poitou. Au gré des sentiers foulés par nos corps graciles fendant la brume exacerbée de l'aurore, ce fut aussi pour nous l'occasion de rencontres fortuites avec quelques curiosités pittoresques : pêcheurs et leurs chiens, chasseurs et leurs gaules, orties et leurs piquants, divers champignons et leurs pieds (couillemelles, fesses de loup, amanites phallusoïdes). Mais nous sûmes résister à ces pièges.

Qui dit vieux monument dit aussi restauration, cette matinée culturelle s'est donc terminée par une découverte de vieilles bières de taille mises à nu par Pierre et Negrito avec leurs fouilles curieuses.

Notre Poulou a vraiment du savoir-vivre : à la demande de Dawa, il a accepté de poser avec lui, en profitant pour lui demander des conseils sur l'écriture de son prochain livre (Eh oui, il se dit que Poulou voudrait consacrer un ouvrage en 18 volumes à une de ses grandes passions, la saucisse de Castres). Grand seigneur, apprenant que Poulou était inscrit et parmi les favoris sur l'Ultra Trail (160 km), Dawa, toujours le coeur sur la main, s'est rabattu sur le Grand Trail (80 km), ne voulant pas faire de l'ombre à notre Corsica Pote. En échange, le Poulou lui a confié le secret de sa lessive qui permet aux maillots techniques oranges de garder leur couleur très vive, au fil des lavages.

Côté compétition, Dawa a certes mis 35 heures de moins que Poulou, mais il a largement été avantagé par le balisage, la trace, la mise en place des ravitos et des bases vie, qui avaient été faits par Poulou une journée plus tôt. Facile dans ces conditions !

Par contre notre autre Corsica Pote Francis, qu'on reconnait à peine sur une des photos, au fond, derrière les 2 Népalais (Dawa est népalais, tout comme Pierre, qui lui est né pas laid), en préparation pour une Diagonale de fous donc engagé seulement sur le 80km, n'a concédé que 8h à Dawa. Comme quoi, si Francis avait voulu se lâcher, notre ami Dawa avait du souci à se faire. Mais Francis n'est pas comme ça ...

Enfin l'important étant l'essentiel, voire le principal (pas facile à placer ce genre d'expression qui veut pas dire grand chose), le but était d'aller au bout sans encombres, et pour nos 3 coureurs, la satisfaction de passer la ligne à Vieille Aure fut intense, Pierre s'offrant même le luxe de terminer avec ses 3 collègues aspttistes du Grand Trail, Ginou, Yolaine et le G.O. Jean-Marie. Depuis cette arrivée, certains ont même aperçu Pierre le visage et l'esprit tournés vers Chamonix. Bizarre !

Les Corsica Potes, là encore sur ce week-end pyrénéen, ont montré leur fair-play, leur humilité (ou humidité selon le moment), leur abnégation et l'étendue de leur talent. Bravo !

    www.force-basque.org/cdc.asp

Le samedi 2 juillet, Poulou et JCam se sont faits une belle butte basque, qui ne s'appelait pas Paulette, mais le Mondarain, suivi de quelques crêtes lors de la course du même nom. Les 27 km furent relativement faciles à avaler, c'est plus tard que ce fut plus "corsé" (normal, non ? ). Sous le tivoli, parmi les 3600 convives et avec leurs complices de l'ASPTT Niort, venus en nombre et raflant le trophée par équipes, les esprits et corps se sont lachés, comme le veut la coutume locale, surtout parmi la gente féminine (parait-il) : bandas, danses torrides à y perdre ses effets, réhydratation et abreuvage poussés à l'extrème. Bref, un délabrement total et tel que les images ont été confisquées par la brigade des moeurs d'Espelette. Enfin l'essentiel était que nos 2 coqs Corsica Potes puissent se faire les crêtes ... (Poulou a préféré ne pas se montrer sur la photo ci-dessous tellement il a honte ! )

En ce dimanche timidement ensoleillé et à l'occasion de la Fête des pères, une belle paire de Corsica Potes a fait le très long voyage dans le Nord, à St Loup sur Thouet (ou Lamairé comme on veut), afin d'affronter les 21 km de la vallée de St Loup. Ils en ont profité pour rendre visite dans leur chateau à Chantal Goya et Jean-Jacques Debout, qui était couché d'ailleurs, vu qu'il était encore alcoolisé et en ruine (non, le chateau, lui, est encore potable) et ils y ont appris que ce matin un lapin a tué un chasseur ... Bien fait pour lui !

Ils ont eu aussi le plaisir d'y retrouver une seconde paire, les Twin Brothers, ainsi que la moitié de l'un d'eux, qui se sont contentés de la course "enfants" de 11 km. Ouhhhhh ! La honte sur eux ! Il parait qu'ils se réservaient pour une gastro liquide chez Negrito ce midi. Bon, ça ne va pas être brillant ce soir, tout ça !

Et Francis, encore endormi suite à une courte nuit, s'est même permis de se paumer à 2 bornes de l'arrivée. Ce n'est qu'en voyant la pancarte "Brioux 12 km" qu'il a réalisé son erreur ... (il a été ramené en barque via le Thouet)