Oui ce titre ne veut rien dire, mais tout fout le camp, ma pauvre dame ...
Petit résumé succinct d'une balade torride entre les étangs dans les monts de Haute-Vienne.
Température extrême à Ambazac en cette journée de Pentecôte, pourtant baptisée, allez savoir pourquoi, jour de l' Ascension (totale de 927m, sur le 32 km), les organisateurs étant contraints d'arroser le circuit pendant toute la course avec des canadairs, afin que le terrain ne soit pas trop désséché ou craquelé, car il n'y avait point d'eau, suite aux températures suffocantes ressenties ces derniers jours. Les gendarmes ne font vraiment pas dans la dentelle, confort des trailers oblige ! Mais les organismes ont souffert, non habitués à cette canicule qui ne les a pas emballés. Oui mais, car il y a un Mai (comme on fume un Juin), la conséquence inéluctable, avec 6 chaises, fût que les sentiers, sous cet arrosage torrentiel (torrent-ciel ? ), se transformèrent en patinoires (ou plutôt marrons) et on ne sût plus alors par quelle boue les prendre. La devise du jour, comme dirait MBH, était : "De boue, toujours rester de boue, on n'en vient pas à boue, de ces mares à boue, boue de ficelle ..."
C'est avec piolets, baudriers, cordes, crampons, etc ... que les gendarmes, très terre à terre, hissaient les concurrents les plus lourds, donc ceux avec des boue-relais, jusqu'aux sommets des pics limousins. Certains tombaient terrassés comme des mouches et auraient pû bouder, n'arrivant pas à joindre les 2 boues, mais la plupart réussirent à mettre les boues pour rentrer chez eux, en limousines (ah les vaches ! ), juste après le tirage de la boue riche.
Pas d'autres images à disposition, l'envoyé spécial ayant été englouti dans la boue. Autrement dit, il est boue-cané.
Bon, assez de bétises pour aujourd'hui, car on s'enlise ...